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L’obsolescence programmée : mythe ou réalité ?

  • David
  • 31 mars 2016
  • 3 min de lecture

Acheter est un acte que nous, consommateurs, accomplissons régulièrement afin de satisfaire nos besoins ou nos envies.

Cependant, sommes-nous conscients que ce que nous achetons aujourd’hui ne sera peut-être plus utilisable demain, même si on le conserve très minutieusement ?

Ce phénomène appelé « obsolescence programmée » fait objet d’un débat parmi les entreprises, les gouvernements et bien entendu, les consommateurs.

Nous nous demandons donc, est-ce un phénomène réel ? Qui le met en place et pourquoi ?

L’obsolescence programmée fait référence à la fin « prédéterminée » du cycle de vie d’un produit, en d’autres termes, c’est le fabricant, celui qui décide jusqu’à quand nous pouvons nous servir de tel ou tel article, sans prendre en compte le type d’usage que nous en faisons.

Cette technique encourage les consommateurs à se procurer plus couramment de nouveaux produits (dans l’idéal de la même marque que celui qu’il avait auparavant) et les entreprises augmentent ainsi leurs chiffres d’affaires.

Mais, est-ce éthique ? La réponse est certainement NON, toutefois de nos jours, nous entendons encore des réclamations, des plaintes et des procès judiciaires concernant cette pratique.

Plusieurs types d’obsolescence programmée ont étés identifiés.

D’un côté, nous trouvons la famille d’obsolescences techniques ou technologiques ; cette famille comprend quatre catégories :

1. Obsolescence fonctionnelle : lorsqu’une partie ou une pièce minimale du produit tombe en panne, le produit en entier n’est plus du tout utile. Ce sont les cas de certains ordinateurs, téléphones portables, enfin les appareils électroniques.

2. Obsolescence par incompatibilité : quand un nouveau logiciel ou la mise à jour la plus récente n’est pas compatible avec votre appareil. Ce dernier est utilisable mais vous n’aurez pas accès à toutes les applications et fonctionnalités qui existent.

3. Obsolescence indirecte : indique l’incompatibilité d’un produit avec des produits complémentaires ou avec des accessoires. Par exemple, un ordinateur avec une imprimante ou un appareil photo avec un objectif à zoom.

4. Obsolescence par notification : quand c’est le même produit qui signale à l’utilisateur qu’il faut le réparer, changer ou remplacer.

Ensuite, nous avons l’obsolescence par péremption (plutôt pour les produits alimentaires et les médicaments), elle nous indique la date limite de consommation (DLC) et la date limite d’utilisation optimale (DLUO).

En troisième place, l’obsolescence esthétique dans laquelle la mode joue un rôle principale puisque le consommateur cherche à suivre les tendances du marché et il va donc renouveler ses produits avant qu’il soit vraiment nécessaire.

Et finalement, l’obsolescence écologique laquelle nous encourage à changer nos appareils pour d’autres plus « eco-friendly » dans le but de préserver la planète.

Certes, les obsolescences ont été identifiées, classifiés et définies, mais est-ce qu’on peut vraiment dire que les entreprises ont planifié ceci ?

Ces incompatibilités ne pourraient pas être le produit de vastes avancées technologiques ? Plusieurs doutes s’imposent et le débat est loin d’être fini.

Néanmoins, un fait est certain, le gouvernement Français a déjà réagi face à ce phénomène et a mis en place une loi qui punit les entreprises faisant des pratiques similaires avec une amende de 300.000 euros et 2 ans de prison.

Enfin, nous sommes face à un sujet très polémique. Les appareils que nous avons actuellement ne sont pas comparables à ceux que nous avions il y a 10 ou 20 ans ; les fonctionnalités, les usages et les matières premières ont complètement changé et cela doit être pris en compte.

Tout de même, personne n’échappe à la technologie et cette obsolescence risque de devenir de plus en plus importante avec le temps.

 
 
 

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